Un programme de formation des cavaliers a été mis sur pied pour développer l’équitation dans un cadre sécuritaire et de qualité, pour établir des notions standardisées qui sont reconnues officiellement dans les différents établissements équestres et pour permettre aux cavaliers de recevoir l’enseignement approprié via un entraîneur habile et dûment formé pour cette tâche.
Ces niveaux sont reconnus et approuvés par Cheval-Québec. Pour cela, le cavalier devra être membre en règle auprès de Cheval-Québec.
Les prix des examens sont mentionnés sur ce site.
Plusieurs avantages sont reliés avec le fait d’être membre, comme une assurance équestre, des privilèges, un accès aux compétitions, des rabais pour certains manuels équestres, des accès aux certifications, recevoir la revue du Courrier Hippique, etc. Toute l’information se trouve sur le site ou auprès de votre entraineur!
Est-ce obligatoire de faire les examens de Cheval-Québec, d’être certifié, ou de participer à des compétitions?
Aucunement obligatoire. Monter à cheval peut facilement constituer un simple et heureux loisir récréatif.
En effet, tous les sports approuvés par le PNCE (Programme National de Certification des Entraîneurs), ont modifié leur façon d’échelonner les types d’entraîneurs. Ils sont maintenant de valeur égale dépendement de leur clientèle. Istructeur de débutant au niveau récréatif, entraineur d’initiation à la compétition, entraîneur spécialiste, entraîneur haute-performance… Ils ont donc des fonctions différentes et complémentaires.
Les cours par une personne qualifiée vous offrent toutes les chances que vos aventures à cheval soient des plus agréables et instructives pour le cheval et vous. Les compétitions peuvent apporter un plus dans le sport pour ceux qui désirent performer et se situer par rapport à son calibre.
Les certifications servent beaucoup à remplir votre cheminement de vie et à gravir les échelons dans votre sport favori. C’est valorisant et être certifié est une preuve plausible que vous répondez aux exigences du programme national et que vous détenez un certain intérêt à l’évolution du sport. Les certifications vous permettent d’être reconnu comme cavalier compétent et ainsi favoriser la transmission de votre passion dans un encadrement sécuritaire et reconnu. Cela s’ajoute bien à un C.V.. Il faut cependant être prudent avec les certifications, autant en médecine, construction, etc. Il y en aura toujours qui n’auront pas encore d’expérience, mais pleins de diplômes et de rubans de concours. Un peu comme les permis de conduire, certain conduisent bien, et d’autre… moins bien! Donc, fiez-vous au cheminement et ce que cette personne a fait de concrèt dans son expérience.
De plus, un entraineur certifié assure sa crédibilité et il sera une bonne ressource d’information avec un travail fiable et reconnu selon les normes. Vous avez de meilleures chances d’apprendre les bonnes méthodes à jour avec quelqu’un de compétent. Tous les entraîneurs ont des exigences à remplir chaque année afin de conserver sa fonction, soit des heures de perfectionnement reconnus, etc. Il y a des bons entraîneurs sans papiers. Assurez-vous alors que cette personne a fait des entraînements qui ont porté fruit! 🙂
________________________________________________________
Le cavalier I est un cavalier qui débute l’équitation. Des notions de bases lui seront enseignées.
En pratique, le cavalier apprendra à conserver une position de base(corps, jambes et mains) au pas et au trot. Au galop, il devra être acceptable et ce, dans les deux directions. Le cavalier connaîtra les types de rênes et les aides naturelles et artificielles pour demander des transitions au pas, au trot et au petit galop. Il sera capable de conserver l’allure demandé. Il reconnaîtra sur quel pied le cheval galope en moins de 12 foulées. L’apprenti saura comment bien arrêter le cheval et le reculer. Il connaitra les allures d’un cheval, le temps de chaque allure et comment les membres du cheval se déplacent. Il saura comment bien se comporter dans une écurie et décèlera les éléments de danger. Le cavalier I apprendra à aborder un cheval, le faire marcher, arrêter, reculer, tourner et le contrôler au sol. Il devra lui prodiguer des soins avant la monte, comme le brosser (pansage) de façon correcte et sécuritaire. Il le sellera (et le dessellera après la monte) correctement. Mettre et enlever la bride feront parti de ses apprentissages. L’élève sera capable de reconnaitre les parties de la bride et les sortes de bride. Le cavalier apprendra à bien monter et descendre de cheval sans nuire à sa monture et/ou lui-même. Il tiendra ses rênes de la bonne façon. Enfin, le cavalier expliquera et démontrera la rêne d’ouverture et la rêne directe à une ou deux mains.
En théorie, le cavalier sait : les parties du cheval, les robes et leurs particularités, l’entretien des sabots, le rôle du maréchal-ferrant, les parties du sabot, tondre un cheval de façon sécuritaire, établir une trousse de premiers soins, reconnaître une bonne santé du cheval d’une mauvaise, connaître les principes de sécurité au maniement du cheval au sol, comment bien attacher un cheval avec un nœud d’attache, ajuster le licou et la bride, reconnaître l’équipement, la qualité des équipements et de leur entretien, se vêtir convenablement pour monter en selle, les parties de la selle et l’entretien d’un box et le nettoyer. Le cavalier aura une notion de base dans le langage équin et du comportement du cheval.
Un examen pratique et théorique (écrit) sera réalisé. Le cavalier recevra par la poste son certificat approuvant ses compétences et recevra un écusson dès que l’ensemble pratique et théorique des résultats seront compilés. Il sera officiellement reconnu comme Cavalier I en Équitation Western.
Pour l’examen écrit, la note de passage est de 70%. Vous pouvez prendre des cours théorique avec votre entraîneur, ce qui augmentera vos chances de réussite. Cet examen objectif n’est pas chronométré. Le cavalier doit être membre en règle auprès de Cheval-Québec. Un montant de 30,00$ (argent ou chèque à Cheval-Québec) pour les frais d’administration et d’émission doit accompagner l’examen pour recevoir le certificat.
________________________________________________________
Le cavalier II connaît tous les éléments du niveau de cavalier I et continue de se perfectionner dans ceux-ci. Il apprendra d’autres nouvelles notions.
En pratique, le cavalier apprendra à utiliser les aides à une main, aura une bonne position solide à une et à deux mains aux trois allures, maintenir l’allure désiré, les cessions à la jambe, la rêne d’appui, le trot enlevé et sur la bonne diagonale, le changement de diagonale, varier les vitesses au galop sur un cercle, reconnaître sur quel pied le cheval galope en moins de sept foulées, la qualité dans les transitions ascendantes et descendantes et sa relation avec le cheval selon le niveau d’entrainement de celui-ci.
En théorie, le cavalier saura : Reconnaître l’âge d’un cheval par la dentition et les soins pour les dents, une bonne conformation d’une mauvaise chez le cheval, les aplombs, les vices, les tares et les imperfections, les comportements indésirables du cheval, les parasites, l’achat d’un cheval (paramètres à évaluer), les races de chevaux western, l’examen pré achat du cheval, les défauts de locomotion, le transport, les exercices au sol du cavalier et leur importance, et quelques manœuvres en selle.
Un examen pratique et théorique (écrit) sera réalisé. Le cavalier recevra par la poste son certificat approuvant ses compétences et recevra un écusson dès que l’ensemble pratique et théorique des résultats seront compilés. Il sera officiellement reconnu comme Cavalier II en Équitation Western.
Pour l’examen écrit, la note de passage est de 70%. Vous pouvez prendre des cours théorique avec votre entraîneur, ce qui augmentera vos chances de réussite. Cet examen objectif n’est pas chronométré. Le cavalier doit être membre en règle auprès de Cheval-Québec. Un montant de 30,00$ (argent ou chèque à Cheval-Québec) pour les frais d’administration et d’émission doit accompagner l’examen pour recevoir le certificat.
________________________________________________________
Le cavalier III est un cavalier qui maîtrise le niveau I et II et qui commence à réaliser certaines manœuvres latérales. C’est une préparation au cavalier IV où un patron devra être réalisé. Le cavalier III devra réaliser un patron qui démontrera ses compétences acquises.
En pratique, le cavalier apprendra : à placer des bandages sur le cheval de façon correcte, de nommer et décrire trois types de mors, ajuster une martingale à anneaux, l’effet de la rêne d’opposition et régulatrice, les aides des jambes, poser des guêtres, les pivots antérieurs et postérieurs, maintenir un bonne position aux trois allures, introduction aux cercles, propreté et tenue du cavalier, éthique, psychologie, tact, attitude et conduite du cavalier.
En théorie, le cavalier saura : les soins préventifs et les soins d’urgence à prodiguer chez le cheval, reconnaître le cheval malade et évaluer ses signes vitaux, les maladies qui nécessite un vaccin, trois bandages (transport, repos, queue), les mors westerns, la rêne d’opposition et régulatrice, décrire les aides des jambes et leurs effets, les pivots sur les antérieurs et les postérieurs, la tenue vestimentaire appropriée, le code d’éthique des cavaliers et la psychologie d’un bon cavalier.
Un examen pratique et théorique (écrit) sera réalisé. Le cavalier recevra par la poste son certificat approuvant ses compétences et recevra un écusson dès que l’ensemble pratique et théorique des résultats seront compilés. Il sera officiellement reconnu comme Cavalier III en Équitation Western.
Pour l’examen écrit, la note de passage est de 70%. Vous pouvez prendre des cours théorique avec votre entraîneur, ce qui augmentera vos chances de réussite. Cet examen objectif n’est pas chronométré. Le cavalier doit être membre en règle auprès de Cheval-Québec. Un montant de 30,00$ (argent ou chèque à Cheval-Québec) pour les frais d’administration et d’émission doit accompagner l’examen pour recevoir le certificat.
________________________________________________________
Le cavalier IV est un cavalier qui a une base solide en équitation. Il connaît plusieurs manœuvres latérales, et en apprendra des nouvelles. Ce niveau est évalué par un examinateur de Cheval-Québec et ce, dans un établissement certifié ÉQUI-QUALITÉ. C’est une évaluation Provinciale. Il devra démontrer ses compétences sur la piste à une main aux trois allures, devra démontrer ses connaissances à la longe et devra réaliser un patron où toutes les notions sont regroupés dans un ordre pré-défini. Le cavalier devra répondre aux questions de l’examinateur concernant sa performance, les aides utilisés pour exécuter certaines manœuvres, etc.
En pratique, le cavalier apprendra : à longer un cheval dans les deux directions et connaître les utilités de la longe, connaîtra l’usage d’un enclos circulaire, aura une base dans des exercices de dressage du cheval en selle, maîtrisera la figure du cercle, autant pour le patron que pour l’entrainement, connaîtra le rassemblement de base du cheval et du placer de tête et les utilités, fera des manœuvres latérales comme les pas de côté et les appuyers et fera des changements de pied décomposé. Le cavalier IV devra apprendre un patron pour montrer ses compétences à un examinateur. Le patron contient toutes les manœuvres importantes à évaluer. Il devra aussi démontrer une conduite à cheval à une main, aux trois allures et ce, dans les deux directions. Le cavalier aura toute l’information auprès de son entraineur, à l’avance.
En théorie, le cavalier saura : les normes pour construire une écurie et un abri, la nutrition équine, contrôle au sol (à la longe), l’allure idéale du travail en selle et la figure idéal pour le travail en selle, compréhension du rassemblement de base et les manœuvres et déplacements latéraux (pas de côtés, appuyers et changement de pied décomposé).
Un examen pratique et théorique (écrit) sera réalisé. Le cavalier recevra par la poste son certificat approuvant ses compétences et recevra un écusson dès que l’ensemble pratique et théorique des résultats seront compilés. Il sera officiellement reconnu comme Cavalier IV en Équitation Western.
Pour l’examen écrit, la note de passage est de 70%. Vous pouvez prendre des cours théorique avec votre entraîneur, ce qui augmentera vos chances de réussite. Cet examen objectif n’est pas chronométré. Le cavalier doit être membre en règle auprès de Cheval-Québec. Son nom et celui de son entraineur seront affichés sur le site de Cheval-Québec et paraîtra dans la revue équestre du Courrier Hippique. Consultez le site de Cheval-Québec pour connaître les tarifs de cet examen ou parler s’en à votre entraîneur.
________________________________________________________
LES NIVEAUX INTERMÉDIAIRES en Équitation Western
Le volet Entrainement de base (Niveau V)
Afin d’améliorer la qualité de l’équitation, Cheval-Québec a développé une nouvelle façon d’aborder les examens intermédiaires. Un cavalier désirant réaliser ce niveau sera préparé adéquatement, afin de répondre aux exigences de l’examen. Ce niveau est évalué par un examinateur de Cheval-Québec et ce, dans un établissement certifié ÉQUI-QUALITÉ. Le cavalier doit avoir passé son examen de Cavalier IV en Équitation Western pour accéder à cet examen.
En pratique, le cavalier apprendra : des exercices de base d’entrainement du cheval. Il pourra démontrer des exercices travaillant les épaules du cheval, les hanches du cheval, le céder au mors, les façons de travailler les manœuvres latérales, etc. Le cavalier apprend à entraîner le cheval. Il utilisera les bonnes corrections, aux bons moments et saura expliquer la raison du travail exécuté selon le cheval qu’il a. Le cavalier intermédiaire devra démontrer sa préparation à entrainer un cheval selon le patron ou le travail qui sera demandé. Il saura expliquer sa démarche et son ressenti. Un travail à la longe enrênée sera présenté, saura expliquer sa façon d’enrêner selon le cheval, aura un travail en piste à une main et un patron à réaliser englobant toutes les manœuvres du programme et des appuyers au trot. Le patron sera inventé par le cavalier, avec l’aide de son entraineur, et sera remis aux examinateurs avant l’examen pour leur permettre de bien suivre la présentation. Ceci fait, le cavalier montre ses méthodes d’entrainement en vu de réaliser ce patron (patron libre englobant certaines manoeuvres obligatoires).
En théorie, le cavalier saura : faire la pose de deux sortes de bandages polos, la pose d’un bandage araignée, la longe d’entrainement, et devra lire la section du les règlements généraux et le système Méritas du Livre des règlements Western. Il devra lire les pages 4 à 20 du manuel du Cavalier Intermédiaire Western (Types de chevaux, types de disciplines, psychologie équestre, la mentalité d’un cheval, le travail de différents chevaux, le travail à la longe d’entrainement, notions de randonnée et code d’éthique). Il devra lire la section sur les bandages polos de la page 49 et 50.
Un examen pratique et théorique (écrit) sera réalisé. Le cavalier recevra par la poste son certificat approuvant ses compétences. Il sera officiellement reconnu comme Cavalier niveau intermédiaire de base en Équitation Western. Son nom et celui de son entraineur seront affichés sur le site de Cheval-Québec et paraîtra dans la revue équestre du Courrier Hippique. Consultez le site de Cheval-Québec pour connaître les tarifs de cet examen ou parler s’en à votre entraîneur.
Pour réaliser ces examens de Cheval-Québec, le cavalier devra faire affaire à un entraineur certifié et formé pour ces niveaux, soit un Entraineur Initiation à la Compétition (ancien niveau 1) ou plus.
https://cheval.quebec/Programmes-Apprentissage-Cavaliers
________________________________________________________
Le volet sur huit disciplines équestre en Équitation Western
Le cavalier peut continuer ses apprentissages dans différentes disciplines western après son entrainement de base:
(Plaisance Western, Présentation au licou, Reining, Obstacle Western, Parcours Western, Équitation Western, Course de slalom, Course de barils)
Il n’est pas nécessaire de tous les faire. Cela dépend aussi de vos goûts et advenant que vous voulez passer votre niveau d’entraîneur spécialiste.
Chaque niveau comporte un examen pratique et écrit. Une démonstration de l’entrainement du cheval en vue de faire cette discipline sera faite devant des examinateurs formés à cette tâche. Le travail à exécuter sera ensuite réalisé. Toute la documentation concernant ces examens seront fournis d’avance par l’entraineur.
Lors de l’examen, la mise en contexte du cavalier est la même qu’en compétition.
Consultez le site de Cheval-Québec pour connaître les tarifs de ces examens ou parler s’en à votre entraîneur.
Pour réaliser ces examens de Cheval-Québec, le cavalier devra faire affaire à un entraineur certifié et formé pour ces niveaux, soit un entraineur niveau 2 (spécialiste) ou plus.
Vous pouvez vous référer au site de Cheval-Québec concernant les entraineurs de ces niveaux dans votre région. Je peux aussi vous diriger et accompagner vers des entraineurs compétents dans ces différents volets.
________________________________________________________
PROGRAMME DE FORMATION DES ENTRAINEURS ET INSTRUCTEURS
Un nouveau programme est mis sur pied concernant les tenues d’examens et les niveaux des entraineurs et instructeurs. Une nouvelle documentation de ce nouveau programme est à notre disposition sur le site de Cheval-Québec et PNCE (Programme National de Certification des Entraineurs).
Pour une douzaine de crukies :
et pour la déco tout ce qui te passe par la tête, qui soit coloré et ludique : fleurs de bleuets séchées, herbes séchées, fleurs, fruits, etc.
Pour la forme, tu peux utiliser des emportes pièces, faire des barres ou simplement les modeler en petites boules.
Se garde 2 semaines au réfrigérateur dans un contenant hermétique.
Anouck Trudel, Propriétaire de l’Écurie Au Bercail et Entraîneur en Équitation Western Certifiée Cheval-Québec, Canada Équestre et du Programme National de Certification des Entraîneurs.
On commence souvent, lors de remise en forme, par changer notre alimentation et le choix de ce qu’on va ingérer bien avant de réviser notre façon de manger. C’est bien, mais faut-il encore bien s’y prendre pour obtenir des résultats optimaux dans l’absorption de notre nourriture et notre digestion!
Après plusieurs rendez-vous, dûs à mes problèmes digestifs et maux de ventre, avec des spécialistes, des médecins et une nutritionniste, voici quelques conseils simples qui pourront grandement améliorer ta manière de bouffer sans soucis, même si tu es en pleine santé gastro-intestinale mais que tu négliges ta consommation d’aliment quand tu passes des heures à l’écurie:
L’idéal serait en moyenne à 4-5 heures d’intervalle. Idéalement de prendre 3 repas équilibrés par jour. Cela t’évitera le grignotage beaucoup plus! Un bon déjeuner sain et équilibré te donnera la force de faire ton sport et tes activités plus intensément et de brûler davantage de calories. Tu seras plus patient sur la nourriture et ton environnement en général aussi.
Cuisiner en famille peut facilement devenir amusant et stimulant. Mange aussi lentement les aliments moins sains dans un contenant plus petit. Le fait de manger dans une assiette plus petite avec des ustensils plus petits t’aidera à mastiquer plus facilement et l’effet rassasié sera mieux perçu par ton cerveau. Fais juste attention à ne pas manger trop vite et ne pas prendre cette méthode si tu as trop faim. Tu risques d’abuser de la vitesse et moins mastiquer! Dépose alors ton ustensil à chaque bouché. Profite du moment et savoure le!
Enduis tes enzymes digestives de ta salive sur ta nourriture dans ta bouche pour contribuer à l’étape première de la digestion mécanique et chimique. Prends en note qu’une mastication parfaite devrait être semblable à une pâte dans ta bouche avant d’avaler! (Combien de fois as-tu mangé pressé et avalé tout rond?)
Ton métabolisme fonctionne mieux lorsque l’organisme reçoit régulièrement des aliments, sinon il consomme davantage de calories si tu prends 1 ou 2 gros repas seulement par jour, car ton corps recevra des signaux lui ordonnant de stocker l’énergie, et donc de brûler moins de calories en réponse au manque temporaire de nourriture. Inutile de te gaver en pensant que tu vas tenir en réserve jusqu’au repas suivant. Ça ne fera que te sentir lourd et gonflé. Pas pratique pour aller monter ton cheval! De plus, tu risques à long terme des conséquences comme l’obésité, l’indigestion et les ulcères. La satiété dépend du choix des aliments et de ton métabolisme personnel. Aie confiance en la nature, elle ne te laissera pas mourir! Dis toi qu’il y en a qui font des cures de jeûn, donc t’es capable de tenir jusqu’à la collation en masse! Mais mieux vaut manger un p’tit quelque chose ou plusieurs petits repas bien planifiés que de te priver désagréablement, d’attendre d’avoir trop faim et de te magasiner un ‘’trip bouffe’’… Le jeûn ralentit ton métabolisme qui va éliminer les calories ingérées, plus lentement. Bref, mange quand t’as réellement faim malgré une bonne hydratation et que tu n’es pas en train de t’ennuyer. Le manque d’énergie ne veut pas nécessairement signaler que tu as faim.
Si tu n’as pas faim et que tu es capable de tenir jusqu’au repas suivant, ne te force pas. Tu peux t’intégrer une routine de manger une tasse de légumes avant de manger des aliments moins sains. Ça va t’aider à couper ta faim plus vite et éviter de passer au travers le sac de chips!
Dans notre article ‘’L’Apport en Eau chez le Cavalier’’, nous décrivons de long en large des astuces pour t’hydrater. L’eau sert de coupe-faim en plus d’aider à ta digestion et ton métabolisme vital, du cerveau jusqu’à la p’tite cellule de ton corps. N’oublie pas que ton cerveau distingue mal la faim de la soif, puis de la faim ou de l’ennuie aussi. Alors bois de l’eau!
Consommer de l’alcool, du chocolat, du café et du thé modérément. (Maximum 3 tasses par jour de café ou thé). Prends les au milieu ou à la fin d’un bon repas.
Si tu as une alimentation riche en fruits et légumes bien rempli d’eau, ne t’affoles pas avec la quantité du 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Fais juste penser plus souvent à en boire. On dit en moyenne de boire 8 verres d’eau par jour. Ça peut paraître immense, mais penses s’y juste deux minutes…:
De plus, évite de trop boire avant le coucher. Mieux vaut ta qualité de sommeil que ton réveil pour uriner. Ajuste en conséquence de ton corps.
Elles accentuent la prise d’air dans l’estomac et les intestins. *À moins que tu veuilles lâcher un gros rôt!* Par contre, pour une personne alité ou malade, boire avec une paille peut s’avérer nécessaire.
En parlant de rôt, les boissons gazeuses et la gomme à mâcher accentuent la sensation de ballonnement gênant. Consomme s’en occasionnellement.
T’évite les risques d’étouffement, et la gravité t’aide à mieux gérer la descente de ta nourriture lorsque tu avales. Tes signes vitaux et ton système nerveux parasympathique (digestion, sommeil, organes…) sont mieux activés dans une position détendu et stable pour le tube digestif. Ton cerveau comprend que c’est le ‘’spot’’ pour manger et il ralentit ton système sympathique (signes vitaux, mouvements musculaires servant à se bouger et répondre à un stimulant de ton environnement…) pour faire place à ton système de digestion. Ces deux systèmes ne fonctionnent normalement pas en même temps. Si t’es stressé, ton sympathique empiète sur ton parasympathique et là, t’auras des troubles de digestion à coup sûr!
Par exemple la télé, le téléphone, faire une activité comme écrire un devoir en même temps de manger, etc. De plus, mange à une luminosité claire à tamisée légèrement. Il est prouvé que le premier sens qui déclenche tes papilles gustatives sont tes yeux, ensuite ton nez. Donc, focus sur ton assiette, le reste tu seras juste plus efficace après avoir bien mangé.
*Petit truc coquin: Place une boîte au milieu de la table. Ta famille et toi pourront déposer leur deuxième vie (téléphone) dans cette boîte durant le repas. Un moment vrai, stimulant et en famille assuré! Les conversations sont exellentes pour ta digestion et ton plaisir!
Ça réduit les tentations faciles et évite les allées où sont les gâteaux, biscuits, etc. si tu es encore trop sensible dans ton mental de mise en forme en train de se forger. Sois patient! C’est normal d’être attiré par ces produits, mais dis toi que ton budget et ta santé te remercieront et cela te récompensera.
Organise aussi tes armoires et ton frigo efficacement. Ça t’aidera dans ta liste d’épicerie. Prépare tes légumes et fruits en format collation que tu peux facilement prendre rapidement en cas de fringale. Mets les produits plus difficile à résister en haut au fond de l’armoire la plus difficile d’accès. Laisse apparent les aliments sains comme des fruits ou des tomates cerises sur le comptoir. Des aliments faciles comme les biscuits apparents à tes yeux seront très rivalisant. Donc, le moins que possible de bouffe style biscuits/gâteaux en apparence pour rien.
Aussi simple que cela. Organise une liste d’achat. Tu peux écrire au début de ton cheminement (acheter 1 à 2 cochonneries sur ta liste). Cependant, tu dois t’en tenir à ta liste! T’en priver totalement et y prendre moins plaisir peut t’attirer dans l’excès de cette privation. Le cerveau est conçu pour être un expert dans l’opposition et il n’aime pas qu’on le prive totalement. (Combien d’enfants sautent sur le lit quand on vient de leur dire non?!) Donc, une étape à la fois. Dis toi qu’une ‘’détox’’ de sucre commence à avoir des effets de diminution de rage seulement après 6 semaines. Donc, vas s’y graduellement et progressivement. Ton focus doit rester sur tes bons objectifs et sur le positif!
Tu peux aussi décorer ta demeure de photos d’aliments, de pensées positives face à la nourriture, d’objectifs, de phrases encourageantes, etc.
Trouver dégueux la senteur des jujubes et des trucs sucrés… oui c’est possible pour l’avoir vécu, mais la dépendance est toujours proche. Le sucre est une drogue plus addictive que la cocaïne et elle est très bien étudiée dans les produits commerciaux. C’est dans ta tête que tout se passera. Nous parlerons du sucre et des astuces un peu plus tard dans un autre article. Ne t’en fais pas l’ami, on est là pour t’aider!
Marche, jogging, yoga, équitation, etc. (2-3 heures avant le repas). L’exercice renforce tout ton système et active tes muscles de digestion comme ceux de l’intestin. Cela réduit le stress que tu peux avoir accumulé et ta digestion ne s’en portera que mieux!
Bon… c’est un sujet qu’on ne parle pas beaucoup ouvertement, mais quand t’as envie d’un numéro deux…Tu sais… que tu sens le besoin de te couler un bronze comme on dit? VAS S’Y! Si tu attends trop, là tu vas constiper et trop se retenir souvent aggrave cette condition. C’est pas bon pour ton système! Tu peux aussi conditionner ton bas ventre à une routine pour y aller, idéalement le matin. Oui, oui, c’est possible!
Si tu as certains troubles anxieux, dépression, boulimie, anorexie, côlon irritable, troubles du coeur, diabète, anémie, …N’hésite pas à consulter ton médecin, un psychologue ou des spécialistes dans la nutrition et en gastrologie. Et même si t’en as pas de problème, ou que tu crois ne pas en avoir… 🙂 , parle s’en!
<<On est fou jusqu’à ce qu’on s’en rende compte.>>
Ma doc m’avait fait remarquer que si je continuais d’une tel façon, je magasinais une carence en tel nutriment. Donc peut importe ton projet alimentaire (oui projet car c’est un sujet assez large et très discutable), que tu sois végétarien, végétalien, carnivore, asiatique, paléo, pyramide de tel ou tel nourriture, etc., parle s’en quand même à quelqu’un de compétent en la matière et assez ouvert pour respecter tes choix tout en te sensibilisant sur les points à prendre en compte dans ta démarche et d’autres astuces utiles.
Chaque corps est unique, chaque être a ses précautions et préférences… Nourriture cuite, pas cuite, prendre ci, éviter cela… Les besoins nutritifs ou physiologiques peuvent largement différer d’une personne à l’autre. Certaines personnes ont le métabolisme plus lent que d’autres et doivent prendre des précautions pour transformer leur nourriture en énergie sans prendre de surpoids. C’est pour cela que je n’entre pas dans les détails et que j’encourage un suivi nutritionnel avec des spécialistes qualifiés qui prendront le temps de répondre à tes besoins et tes projets.
Consulte aussi si tu as un travail de soir ou de nuit, ou si tu ne peux manger ailleurs qu’en voiture sur le pouce pour te rendre à différents points de rencontre, pour optimiser ta qualité de consommer des bons repas.
Mais dis toi que les conseils que je t’ai proposé sont applicables en général et tu peux les appliquer à ta discrétion. Tout ce que j’veux, c’est que tu te sentes bien dans ta peau, mais surtout confortable dans ton ventre et en énergie à cheval! C’est important!
La bouffe, oui… mais toujours dans le plaisir et de prendre ce moment de besoin primaire pour nous!
Par Anouck Trudel,
Entraineur en Équitation, certifiée P.N.C.E. / Canada Équestre / Cheval-Québec
Sources: